La commission des finances de l’Assemblée nationale a entamé ce lundi 20 octobre l’examen de la première partie du projet de loi de finances pour 2026. Les travaux ont déjà donné lieu à plusieurs dizaines d’amendements adoptés ou rejetés, apportant des modifications substantielles au texte initial du gouvernement.

Les syndicats appellent à « maintenir la pression » sur les parlementaires, qui peuvent remanier le texte du gouvernement puisque ce dernier a décidé de ne pas l’adopter sans vote.

La bataille parlementaire est lancée : la commission des Finances de l’Assemblée nationale commence ce lundi à examiner le projet de budget de l’État pour 2026, dans un climat politique tendu exacerbé par un calendrier serré.

Le gouvernement Lecornu 2 vient d’échapper à la retraite, les débats budgétaires peuvent démarrer à l’Assemblée. La suspension de la réforme des retraites « jusqu’à l’élection présidentielle » a été promise par le Premier ministre. Mais ce sont les députés et les sénateurs qui la décideront. Ou pas.

Si l’annonce de la suspension de la réforme Borne donne de l’air au gouvernement, les questions restent nombreuses. À commencer par ceux qui en profiteront… si le processus va au bout.

Après la Déclaration de politique générale de Sébastien Lecornu, le président du syndicat des cadre, la CFE-CGC, François Hommeril a salué sur RMC un acte fort du Premier ministre qui a décidé de suspendre la réforme des retraites. Malgré tout, il dénonce certaines mesures d’austérité qui vont à l’encontre du pouvoir d’achat des Français.