Malgré des moyens limités, le texte prévoit que le salarié garde la main sur son compte personnel de formation, et encadre la reconversion externe pour éviter les licenciements déguisés.
Les trois syndicats qui étaient encore engagés dans le conclave sur les retraites rejettent toute nouvelle séance de négociation avec le patronat et placent désormais la balle dans le camp de Matignon, s’agissant du sort des quelques propositions sur la table.
Après l’annonce de l’échec du conclave sur les retraites, le Premier ministre François Bayrou a affirmé ce mardi matin qu’il allait recevoir les partenaires sociaux dans la matinée, pour tenter de trouver “une voie de passage”. Il affirme qu’il ne se satisfaisait pas de l’échec “si près du but”.
Viendra, viendra pas ? Jusqu’au dernier moment, Patrick Martin, dirigeant du Medef, aura entretenu le suspense, même si, selon La Tribune Dimanche du dimanche 22 juin, l’organisation patronale devrait finalement honorer les syndicats de sa présence. Lundi 23 juin, le conclave sur les retraites doit tenir son ultime séance, après avoir plusieurs fois frôlé l’implosion.
L’Insee évoque un retournement net du marché du travail depuis deux trimestres, qui devrait se poursuivre avec 90.000 suppressions de postes supplémentaires d’ici la fin de l’année.
Les discussions entre syndicats et patronat achoppent toujours sur la prise en compte de la pénibilité et de l’usure, ainsi que sur l’abaissement à 66 ans, au lieu de 67 ans, de l’âge de départ sans décote.
Le conclave sur les retraites doit se terminer ce mardi 17 juin 2025 après une dernière réunion entre les partenaires sociaux. Quelles sont les lignes rouges et les pistes d’accord ?
L’ultime réunion du “conclave” sur les retraites doit se tenir ce mardi 17 juin, sauf report de dernière minute. Les partenaires sociaux discutent de possibles modifications de la réforme portée par Elisabeth Borne en 2023. Tomberont-ils d’accord ?
Le conclave sur les retraites, lancé en début d’année par François Bayrou pour désamorcer la crise sociale née de la réforme Borne, s’enlise dans les désaccords. Entre départs fracassants de syndicats, fuites explosives du Conseil d’orientation des retraites et divergences persistantes sur l’âge légal, les discussions patinent à quelques jours de leur clôture.
Une option revient fréquemment dans les réflexions chez les parlementaires de la coalition gouvernementale, comme piste d’économies pour l’année 2026. Elle consisterait à geler les dépenses à leur niveau de 2025. Reste à en définir l’étendue exacte.
